Le secret pour atteindre la compétitivité dans l’exportation de légumes et de fruits d’Algérie

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L’exportation de légumes et de fruits nécessite une compréhension approfondie de plusieurs aspects fondamentaux. L’opérateur doit avoir une connaissance approfondie du marché mondial et régional, ainsi que des tendances qui le régissent. Il ou elle doit également être conscient des réglementations des pays d’accueil, de la configuration institutionnelle et des infrastructures disponibles pour garantir la qualité des produits. Il est également important de connaître les exigences et les bonnes pratiques spécifiques, professionnelles et nationales qui doivent être respectées.

Il est également important que les documents soient accessibles à tous, car ils comprennent les formulaires, certificats et licences nécessaires. Ces documents jouent un rôle crucial dans le processus d’exportation et nécessitent une parfaite connaissance de ceux-ci pour garantir un flux de travail fluide et efficace.

L’influence des acteurs sur les opérations d’exportation

La contribution des acteurs de la chaîne d’exportation est essentielle pour assurer le succès de l’ensemble du processus. Ces acteurs fournissent une variété de documents nécessaires, à la fois directs et indirects, garantissant que le processus est conforme aux normes internationales et locales.

Soumettre les documents nécessaires

La documentation fournie par les acteurs comprend la traçabilité des produits, les bulletins d’essais pour le contrôle qualité, ainsi que l’étalonnage des outils utilisés en évaluation et les certificats HACCP. Ces documents sont essentiels pour garantir que les produits sont conformes aux normes internationales et sont sûrs.

L’importance des certifications et des pratiques reconnues

En plus de la documentation habituelle, les acteurs proposent des certificats tels que ISO 22000, ISO 9001, Bonnes Pratiques de Fabrication et autres. Ces certificats reflètent leur engagement à fournir des produits de haute qualité conformes aux normes internationales reconnues, ce qui renforce la réputation de la marque et ouvre la porte aux opportunités d’exportation.

Les principaux partenaires dans le processus d’exportation de l’Algérie

Dans le domaine des exportations algériennes, un groupe d’acteurs clés progresse et joue un rôle de premier plan pour faciliter et faciliter ce processus. Les organismes et institutions officiels et accrédités comptent parmi les plus importants de ces acteurs :

  1. ALGERAC : Autorité algérienne d’accréditation
  2. IANOR : Institut Algérien de Normalisation
  3. ONML : Office National de Métrologie Légale
  4. Laboratoires d’essais et d’étalonnage accrédités 17025
  5. Agences de certification accréditées ISO 17021 par l’Autorité Algérienne d’Accréditation

Normes de base et certificats dans les opérations d’exportation

La qualité et le respect des normes sont au premier plan des considérations lors de l’exportation depuis l’Algérie. Parmi les critères les plus courants à prendre en compte :

  • Normes ISO : 17025, 17020, 19011, 17065
  • Codex HACCP
  • OIN 22000
  • Certification de sécurité alimentaire IFS BRC
  • Normes CEE-ONU : documents modèles décrivant la conformité des produits agricoles
  • Spécifications des marques de produits locaux

Grâce à ces efforts conjoints et aux normes élevées appliquées, les produits algériens peuvent être fortement compétitifs sur les marchés mondiaux et être acceptés et approuvés par les consommateurs internationaux.

Contrôles des licences phytosanitaires

Pour garantir le succès de l’exportation des produits végétaux, certaines exigences clés doivent être respectées conformément aux réglementations et lois algériennes. Ces exigences comprennent :

1. Loi sur la protection phytosanitaire :
La loi n°87-17 du 1er août 1987 stipule la nécessité de prendre les mesures nécessaires pour protéger les végétaux contre les ravageurs et les maladies.

2. Réglementation du contrôle phytosanitaire :
Le décret exécutif n°93-286, en vigueur depuis le 23 novembre 1993, réglemente les opérations de contrôle phytosanitaire aux frontières pour assurer la sécurité des produits exportés.

3. Normes de qualité pour les dattes destinées à l’exportation :
Le décret ministériel n° 17/11/1992 précise les normes de qualité et les procédures d’exportation nécessaires pour les dattes.

4. Réglementer le contrôle de l’exportation des dattes :
La résolution n°105 du 28 septembre 2000 porte sur l’organisation des opérations de contrôle de l’exportation des dattes pour assurer l’application des normes et exigences.

5. Système de contrôle des dates sur les sites de conditionnement :
La note n° 1051 du 13 octobre 2001 instaure un système de contrôle des dates sur les sites de conditionnement pour assurer la qualité et la traçabilité des produits.

Mesures supplémentaires :
De plus, le produit doit avoir un formulaire standard reconnu au niveau international, ainsi qu’un bulletin d’essai précisant les limites de résidus de pesticides dans les produits, tous deux fournis par l’Autorité phytosanitaire (INPV).

En adhérant à ces contrôles et réglementations, les exportateurs algériens garantissent la fourniture de produits de haute qualité et conformes aux normes internationales, ce qui renforce leur réputation sur les marchés d’exportation mondiaux.

Contrôles pour l’obtention des certificats sanitaires et commerciaux pour les produits exportés

Les exigences relatives à l’obtention de certificats sanitaires et commerciaux pour les produits exportés varient et constituent une partie essentielle du processus d’exportation. Ces exigences reposent sur un ensemble de réglementations et de normes et sont appliquées pour garantir la qualité des produits et leur conformité aux normes internationales. Voici un aperçu complet de ces contrôles :

Focus sur les mesures phytosanitaires :
La certification phytosanitaire est l’un des principaux objectifs, car les opérateurs accordent une grande attention à la conformité des produits aux normes phytosanitaires avant d’autres certifications.

Analyse des résidus de pesticides :
Ce processus suscite de grandes inquiétudes parmi les exportateurs, car ils recherchent des services d’analyse précis pour garantir le respect des exigences des partenaires et des clients des pays importateurs.

Analyses microbiologiques :
Ces analyses sont traditionnellement réalisées dans des laboratoires privés, dépourvus parfois des normes chimiques requises pour leur conformité.

Normes internationales :
un ensemble de critères tels que les lois sur la protection de l’environnement et les directives alimentaires internationales définissent la qualité et la sécurité des produits exportés.

Partage des responsabilités :
Les responsabilités sont réparties entre plusieurs agences gouvernementales et privées, ce qui impose aux exportateurs la responsabilité de garantir que les normes requises sont appliquées.

Amélioration continue :
Les autorités compétentes travaillent à l’élaboration des procédures et des normes en place pour assurer l’amélioration et le développement continus des opérations d’exportation.

Respect des exigences légales et réglementaires :
les opérations d’exportation nécessitent le respect total de la législation et des réglementations nationales et internationales applicables dans les pays d’origine et de destination.

En continuant à adhérer à ces contrôles et normes, les exportateurs algériens peuvent connaître un succès durable sur le marché d’exportation et bâtir une solide réputation pour leurs produits à l’échelle internationale.

Les exigences en matière de certification commerciale pour les produits exportés nécessitent une attention particulière et une compréhension des normes internationales et des directives locales. Dans le processus de délivrance d’un certificat de conformité commerciale, les normes internationales jouent un rôle essentiel pour faciliter les opérations commerciales et résoudre efficacement les litiges.

La plupart de ces normes proviennent de références normatives internationalement reconnues, telles que celles émises par l’Organisation de coopération et de développement économiques, et comprennent :

  • CEE-ONU 008 -2010 pour les dates.
  • CEE-ONU 036 -2017 pour les spécifications commerciales des tomates et des olives.
  • Norme-cadre CEE-ONU pour les fruits et légumes frais 2017.
  • Lignes directrices et recommandations pour effectuer des tests objectifs afin de déterminer la qualité des légumes et des fruits.
  • Recommandation de la Commission économique des Nations Unies pour l’Europe sur les plans d’échantillonnage pour les fruits et produits secs.
  • Constitutions alimentaires approuvées pour l’étiquetage des aliments et les normes de livraison et de transport des fruits et légumes frais.
  • Établir des réglementations techniques au niveau national pour améliorer la qualité et la sécurité des produits.

Ces normes et lignes directrices ne sont pas de simples documents rigides, mais reflètent plutôt des efforts conjoints visant à garantir la qualité des produits exportés et leur conformité aux exigences du marché mondial, ce qui facilite le processus d’exportation et augmente la confiance des consommateurs et des partenaires commerciaux.

Au niveau national, un ensemble de réglementations de base sont appliquées en Algérie visant à garantir la qualité et la conformité des produits exportés. Ces réglementations comprennent :

  • Premièrement, le décret exécutif n° 05-484 du 22 décembre 2005, modifiant et complétant le décret exécutif n° 90-367 du 10 novembre 1990, relatif à l’empoisonnement et au service des denrées alimentaires, garantit la qualité de nos produits.
  • Deuxièmement, l’arrêté ministériel du 5 août 2009 approuvant la réglementation technique relative à la réglementation des matériaux d’emballage en bois destinés au commerce, qui améliore et protège la sécurité de nos produits.
  • De son côté, le décret exécutif n° 13-378 du 9 novembre 2013 définit les modalités liées à l’information des consommateurs, ce qui renforce la transparence des opérations commerciales et protège les droits des consommateurs.
  • Le décret exécutif n°17-62 du 7 février 2017, qui précise les conditions et caractéristiques du marquage de conformité aux systèmes techniques et aux procédures d’attestation de conformité, garantit que nos produits portent des labels fiables de qualité et de conformité.
  • Enfin, la décision du 29 mars 2017 définit les niveaux et procédures d’évaluation de la conformité, ce qui contribue à atteindre des normes internationales élevées et renforce la position de nos produits sur les marchés mondiaux.

Voici un exemple passionnant des possibilités d’exportation de légumes et de fruits vers la Malaisie, où des opportunités intéressantes existent pour les opérateurs :

Quand on regarde la possibilité d’exporter des produits agricoles vers la Malaisie, on constate que ce marché ouvre grand ses portes aux importateurs. Assurer la qualité et la santé est essentiel dans ce contexte, et cela est réalisé à travers les mécanismes suivants :

  • Tout d’abord, à travers le Régime d’Assurance Phytosanitaire, qui reflète notre engagement à garantir la sécurité et la santé des produits.
  • Deuxièmement, grâce au système de certification de la stérilisation à la vapeur, qui renforce la crédibilité de nos produits et facilite leur entrée sur le marché malaisien.
  • Troisièmement, grâce au système de certification phytosanitaire, qui valide nos efforts pour maintenir la qualité et l’adéquation de nos produits.
  • Enfin, grâce au programme de certification GAP, nous démontrons notre engagement envers des pratiques agricoles bonnes et durables, rendant nos produits désirables sur le marché malaisien.
  • En outre, le gouvernement malaisien apporte un soutien et des partenariats aux exportateurs, dans le but de faciliter les procédures et de favoriser le succès de l’expansion des opérations d’exportation.

Recommandations

Pour garantir la qualité des produits fruits et légumes exportés et assurer le respect des normes phytosanitaires, il fait les suggestions suivantes :

Liste des recommandations pour les opérations phytosanitaires :

  • Premièrement, il est recommandé que les pesticides utilisés sur les fruits et légumes exportés, notamment ceux destinés à l’exportation, soient soigneusement identifiés sur la base de l’indice phytosanitaire 2021.
  • Deuxièmement, les limites maximales de résidus de pesticides doivent être fixées en fonction des exigences des pays importateurs, qui évoluent constamment pour garantir la sécurité des produits.
  • Troisièmement, il est conseillé de prioriser les analyses par rapport aux produits à fort potentiel d’exportation, afin d’obtenir une plus grande efficacité dans l’utilisation des ressources.
  • Quatrièmement, les méthodes d’analyse optimales des principes actifs doivent être déterminées et une quadruple analyse doit être effectuée pour sélectionner l’équipement approprié au coût le plus bas possible, de préférence en utilisant la méthode des résidus multiples.
  • Cinquièmement, les spécifications nécessaires à l’acquisition du matériel nécessaire aux opérations analytiques devraient être publiées.
  • Sixièmement, il est recommandé que le personnel du laboratoire soit inscrit pour recevoir la formation nécessaire sur les méthodes choisies pour l’analyse.
  • Enfin, un programme doit être établi pour au moins dix ans pour déterminer les résidus maximaux de pesticides, en plus d’enregistrer les méthodes d’essai liées aux besoins du marché, en adoptant la norme internationale ISO 17025.

La mise à jour du système d’accréditation phytosanitaire pour le marché des dattes, des légumes et des fruits constitue un élément essentiel du développement du secteur agricole et nécessite des efforts divers et intégrés pour atteindre ses objectifs. Dans ce contexte:

  • Le système phytosanitaire est façonné par le renforcement du nombre de partenaires institutionnels agréés et accrédités, la Direction de la protection des végétaux et du contrôle technique jouant un rôle clé à cet égard. Il est donc important que cette Direction procède à des audits périodiques de supervision et de suivi pour assurer le respect des directives applicables, et élabore des procédures et instructions liées à la certification phytosanitaire pour encadrer efficacement les opérations de sélection, de production et d’exportation.
  • Le système de gestion phytosanitaire doit être établi sur la base d’une analyse des risques, qui contribue à identifier les activités appropriées pour intervenir et contrôler les questions phytosanitaires de manière innovante et efficace.
  • La modernisation nécessite également des mesures visant à améliorer l’efficacité des agents phytosanitaires et à renforcer la profession d’inspecteurs de certification phytosanitaire, dans le but de garantir que les procédures et les normes sont appliquées avec précision et efficacité.
  • Des mesures correctives urgentes doivent également être prises en cas de défaut ou de violation des procédures de certification phytosanitaire, afin de garantir la sécurité et la qualité des produits exportés.
  • En outre, l’accent devrait être mis sur le renforcement des processus opérationnels du système phytosanitaire pour garantir que les procédures et les normes sont mises en œuvre de manière complète et régulière, contribuant ainsi à bâtir une réputation positive des produits algériens sur les marchés mondiaux.

Pour répondre aux besoins croissants des exportateurs, l’autorité compétente doit évoluer en fonction des opportunités offertes par les réglementations nationales et internationales en matière de directives phytosanitaires et d’une série de normes internationales en matière de mesures phytosanitaires. Ces développements comprennent :

  • Premièrement, la publication rapide d’un arrêté relatif au Protocole d’intervention phytosanitaire, avant et pendant les opérations d’exportation, contribue à clarifier de manière rapide et efficace les responsabilités des parties concernées.
  • Deuxièmement, la publication rapide d’un arrêté précisant les laboratoires des différents établissements spécialisés dans l’examen des dattes, des légumes et des fruits, en accordant des autorisations agréées, conformément au principe du Centre national de contrôle de qualité et de conditionnement avec des laboratoires spécialisés, à condition que ils obtiennent l’accréditation ISO 17025.

un résumé

Le processus d’exportation des légumes et des fruits est soumis à des contrôles sanitaires et phytosanitaires stricts, car les associations mondiales de protection des consommateurs et les mouvements citoyens ont élaboré des normes qui guident les exportateurs.

L’intérêt mondial se concentre principalement sur la surveillance des niveaux de pesticides dans les produits et sur la garantie de la sécurité de l’eau d’irrigation, ce qui souligne l’importance pour les entreprises exportatrices d’adhérer aux normes et à la législation internationales à cet égard.

Quels que soient les défis et les complexités, nous devons comprendre que l’exportation basée sur l’analyse des risques constitue la base de base et, lorsqu’elle est mise en œuvre de manière objective et transparente, ouvrira la voie à un plus grand succès dans les opérations d’exportation.

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